Un riche homme ordonné et antipathique, Nicholas, devient la victime d'un jeu cruel de la société CRS.
Nous voilà devant un bon thriller avec de l'angoisse, de la peur, des rebondissements où la vie bien rangée de Nicholas devient chaotique, emplie de terreur où une sensation d'enfermement sans échappatoire rend anxiogène au point que le personnage principal aussi bien que le spectateur vont jusqu'à comprendre qu'il(s) ne peux(vent) faire confiance à personne.
De plus, au cours du film, on comprend vite que l'attitude antipathique de Nicholas est le fruit d'un traumatisme d'enfance ayant des conséquences sur sa vie adulte. Sa cruelle mésaventure le poussera à remettre en cause ses principes et réfléchir sur son attitude peut-être au point d'en devenir attachant poussant le spectateur à être triste durant sa longue descente aux Enfers.
Malheureusement, le film palpitant se retrouve gâché par un twist complètement stupide. Les horreurs que subit Nicholas ne sont en fait que le "cadeau" d'anniversaire d'un frère qui voulait le vivre dans l'incertitude et la peur pour lui faire comprendre que la vie est précieuse qu'il ne faut pas se replier sur soi.
C'est bien joli de vouloir faire une morale MAIS Nicholas aurait pu mourir cent fois et vit une descente aux Enfers traumatisante qui lui laisserait des séquelles physiques et psychologiques irréparables.
Il en va même jusqu'à manquer de se suicider!
Une personne censée ne dirait pas "Haha! Vous m'avez bien eu." mais plutôt "Je vous hais! Comment avez-vous osé me torturer comme ça juste pour le fun" et boum, traumatisme encore pire que celui du background de Nicholas qui aura besoin d'une longue thérapie et le poussera à hurler à son frère qu'il ne veut plus jamais le revoir.
Vraiment, dix dernières minutes de film qui ruinent une bonne histoire, c'est un exploit!
Malheureusement, tout n'est pas appréciable non plus dans ce film et il peut plaire aussi bien que déplaire selon vos goûts. Personnellement, il m'a laissé un sentiment amer au cours du visionnage certains aspects n'étant pas toujours à la hauteur de son histoire globale.