Il y a l'homme conspué, puis l'artiste. Ici, Roman Polanski entraîne le spectateur dans les sales revers de la politique, en nous servant un casting investi de premier ordre: Brosnan et McGregor nous offrent ici un efficace face à face, effaçant presque des seconds rôles pourtant très bien menés. Les plans sont léchés, peut être trop, mais le réalisateur du très intime "Le Pianiste" offre ici un bel hommage au film "noir", avec des filatures hitchcokiennes dans un cadre froid, le tout sur un thème d'Alexandre Desplat (encore! Cocorico!), exacerbant une tension allant crescendo jusqu'à un dénouement presque prévisible, mais ô combien percutant.

Lejanus
9
Écrit par

Créée

le 7 juin 2020

Critique lue 91 fois

1 j'aime

Lejanus

Écrit par

Critique lue 91 fois

1

D'autres avis sur The Ghost Writer

The Ghost Writer
Aurea
7

La pièce manquante

Avec Polanski comme réalisateur, ce thriller politique ne pouvait que porter sa marque, et c'est vrai que le cinéaste tourmenté renoue avec ses obsessions. Ce ghost writer est bien cet écrivain...

le 22 août 2011

60 j'aime

8

The Ghost Writer
SanFelice
7

"I'm your ghost"

Un écrivain, dont on ne connaîtra jamais le nom, est engagé par un ancien Premier Ministre pour rédiger ses mémoires. Projet qui peut paraître attirant, surtout sur le plan financier, mais qui...

le 10 janv. 2014

54 j'aime

14

The Ghost Writer
Mr-Potatoes
10

«Un pour tous, tous pourris»

Tous les fornicateurs/libertins/échangistes/politiciens d’expérience vous le diront : « Une c’est bon, deux c’est meilleur ! ». Riche de ce sage enseignement, c'est une critique non pas sur un mais...

le 6 oct. 2015

48 j'aime

6