La découverte de l'humain

Les adaptations de romans d'adolescents font fureur au cinéma depuis quelques années, The Giver en est une nouvelle. Ici, les humains n'ont plus droit aux émotions et une seule personne a le droit de se souvenir de l'histoire et de la ressentir : Le Passeur.

Pour nous permettre de comprendre la situation et la vie de cette communauté qu'on va suivre les déboires et les découvertes de Jonas qui va devenir le prochain Passeur.

Si au départ, le film est en noir et blanc, c'est pour mieux nous faire adhérer à cet non-émotion, cette perte vitale de l'être humain, on nous montre à quel point, la vie est dicté par des hauts conseillers dont Meryl Streep incarne le chef.

C'est quand arrive "la grande cérémonie des emplois" et que Jonas est choisi comme prochain guide que les choses vont changer via son mentor incarné par Jeff Bridges, encore une fois dans ce rôle. A travers un don spécial qui lui permet de transmettre ses pensées à Jonas, il va lui apprendre l'histoire de l'humanité et ses différentes émotions, ce qui va amener de la couleur petit à petit au film.

Bien entendu, l'amour est dans le tableau, on voit petit à petit qu'il y a beaucoup de ressemblances à Divergente et il est intéressant de voir les réactions de ces nouveautés sur Jonas bien interprété par Brenton Thwaites mais aussi de voir comment les personnes autour de lui le voient changer. Ces découvertes montrent une facette du monde qu'on oublie parfois, sa simplicité mais aussi sa difficulté.

Brenton Thwaites est bien entouré par ce casting qui évoluent avec lui mais par contre le grand problème de The Giver est qu'il est trop court, il manque des passage pour permettre de bien connaître les personnages secondaires ou tout simplement le vrai but derrière un but trop simpliste de rendre l'humanité plus vivante. Mais peut-être es-ce juste le signe de ce film ? The Giver reste un bon film assez simple qui se démarque par son sujet.