« Dans un futur lointain, les émotions ont été éradiquées en supprimant toute trace d’histoire. » , annoncé comme cela The Giver se présente comme un bon film du cinéma d’anticipation. Oui, mais seulement, The Giver est loin, bien loin de tenir ses promesses. Adapté du roman éponyme de Lois Lowry , qui connaît un succès mondial (et figure même dans certains programmes scolaires), The Giver au cinéma se faisait grandement attendre.

The Giver c’est d’abord une très bonne idée de départ, avec cette création in vivo de ce monde utopique dénué de tout mal mais aussi de bien. Car le monde de The Giver est vu dans un premier temps sous son aspect utopique, où tout va bien dans le meilleur des mondes. Cependant, cet état figé ne tient que par des règles fixes et omniprésentes et par la prise d’un fameux médicament hebdomadaire. A partir de là, on comprend que ce petit monde parfait n’est autre qu’une dystopie sous forme de dictature futuriste. Jusque là, The Giver tient la route et fait naître quelques espoirs aux spectateurs.

Mais voilà, le réalisateur s’en mèle et opte pour une mise en scène à la Hunger Games avec cet ado différent dans une dictature d’un genre nouveau. The Giver perd alors tout intérêt car les rebondissements à venir sont tout à fait prévisibles. The Giver devient alors une belle salade mixte de film pour adolescents et de science fiction. The Giver se focalise sur l’adolescent et ses amourettes , sa soif de connaissance et évite d’appronfondir le vrai sujet du film et du livre : la mise en place d’une utopie face aux pouvoirs des émotions.

Bref, voilà que la fin de The Giver vient enterrer à jamais son intérêt cinématographique. Car, The Giver et son monde utopique s’écroule en instant, comme par magie avec une issue d’une simplicité déroutante !

Au final, The Giver avait un très bon postulat de départ que le réalisateur n’a pas su approfondir ou même traiter. Non, la réalisation de The Giver se perd et prend des faux airs de rébellion à la Hunger Games ou à la Divergente, une stratégie commerciale déjà trop vue et qui aurait dû être évitée.
Farh
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le 5 nov. 2014

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