Il s'assagit notre Eli Roth ...

Eli Roth fait parti de mes réalisateurs de films d’horreur préférés. « Hostel » est largement dans mes films préférés de trash gore (insérez ici n’importe quel mot ayant un lien avec la torture). Après un essai au thriller huis-clos « Knock Knock » qui m’a laissé sur ma faim, nous voici avec ce « The Green Inferno » qui doit sortir depuis très longtemps et qui semblerait être un film qui soit un peu plus dans les clous d’Eli Roth. Voici le synopsis de « The Green Inferno » :

« Un groupe d’étudiants activistes de New York se rend en Amazonie pour protéger une tribu en extinction, mais l’avion s’écrase dans la jungle. »

Et là bim, en plein milieu d’une tribu de cannibales. Ce film, présenté comme un hommage à « Cannibal Holocaust » ne parvient pas à aller au-delà du bon divertissement. Est-ce du au fait qu’Eli Roth ait fait monter la sauce pendant des années pour ce film ? Peut être mais on peut quand même remarquer certains défauts. Tout d’abord cette intrigue qui met trop longtemps à s’installer. Il faut un bon 45 minutes pour les voir enfin rencontrer les cannibales. Si les scènes précédentes auraient servis à installer une tension, ça ne m’aurait pas dérangé, mais les scènes qui précédent sont quand même sans saveur. On a un climax pendant une bonne vingtaine de minutes et ça redescend déjà. De plus, on a toujours cette masse d’indigènes qui les attaquent. J’aurais bien voulu avoir une scène avec un indigène et son repas. Le tout n’est pas assez dérangeant en fit, on ne va pas plus loin que l’idée préconçue que l’on avait avant le film. Rien de surprenant, rien de transcendant au programme, tout est assez attendu.

Ce film a quand même ses qualités bien entendu. Les scènes gore sont réussies, on voit la maîtrise d’Eli Roth dans ce domaine. Les personnages, bien qu’ils auraient fallu les développer un plus, ne sont pas de mauvais personnages. Certaines scènes d’humour noir passent bien également : du genre la scène de diarrhée soudaine. C’est dérangeant mais en même temps on ne peut pas s’empêcher de se marrer. En plus de cela, je trouve aussi que les effets spéciaux assez rétro sont bien foutus et ça fait assez réaliste à l’écran. Les scènes d’horreur sont vachement plaisantes.

Pour conclure, « The Green Inferno » est bien sympathique mais il manque de gore, de cruauté. L’idée de base est plus violente que ce que l’on voit à l’écran et c’est dommage. Eli Roth est fidèle à lui-même en mélangeant gore et humour noir mais il n’aura pas été assez loin. Un peu trop sage pour le coup Eli Roth..