The Impossible est un film "utile". Utile car il parle de le tragédie du tsunami de 2004. Rares sont les films qui en font leur sujet principal. Rien que pour ça on peut dire merci à Juan Antonio Bayona. Malheureusement ça ne suffit pas pour faire un chef d’œuvre. Si le début est impressionnant avec l'arrivée terrifiante de la première vague la suite devient relativement...chiante. Passée l'étape de la survie incarnée avec brio par le duo Maria/Lucas on passe par la case hôpital et donc l'action s'arrête. Du coup Bayona la fait redémarrer par le personnage campé par Ewan McGregor. Sauf que son point de vue est moins intéressant que celui de Maria et Lucas. Disons que physiquement il ne souffre pas et il a réussi à sauver ses deux jeunes enfants. Sa quête pour retrouver sa femme et son autre fils ne nous semblent pas vraiment "impossible" tant il y arrive sans grandes embuches. La scène de retrouvailles aurait pu gagner en intensité quand même...
J'ai trouvé que la réalisation était assez fadasse. Il n'y a pas vraiment de parti pris par Bayona. On ne sent pas de "patte" bien particulière. C'est du travail simple, lambda même. Mention spéciale aux effets spéciaux, que ce soit la vague ou les blessures.
Alors bien sûr on pleure en regardant The Impossible. Mais on finit par se dire que le film joue un peu trop avec la fibre pathos. Dans les quinze dernière minutes on en peut plus de la relation entre Maria et Lucas.
Faut il aller voir The Impossible? Je dirais oui, pour se souvenir. Est-ce un grand film? Non, clairement pas.