
Encore un film devant lequel je me suis endormie. Cela est de moins en moins rare en ce moment, je dois couver un truc.
Le début n'était pourtant pas si mal mais l'intrigue peine à décoller et Matt Damon confirme ce que je pense de lui : neutralité. Ce mec a l'air très sympathique, on a envie de lui taper dans le dos mais bon sang ce qu'il n'apporte rien au cinéma. Même avec du bide et une moustache, en cherchant à égratigner son image, il ne parvient à pas grand-chose.
L'histoire a déjà été vue et revue, du moins The Informant me rappelle beaucoup d'autres films, par son ambiance, son personnage principal (La Taupe, Catch Me If You can, Burn After Reading ou encore Révélations). Espionnage, schizophrénie, monde du travail, vieux filtre marronnant, FBI ridiculisé, j'ai l'impression d'avoir vu des dizaines de films qui tournent autour de cela ces dernières années.
Soderbergh m'ennuie.
Alors j'ai préféré passé les 20 dernières minutes à ronronner sur le ventre de mon chéri.