Le fils de Charles Manson

Je sortais tout juste d'une hospitalisation, et je reçois mon nouveau Mad movies avec comme film, ce titre inconnu: The Lost. Me sentant très fatigué, j'avais envie de m'endormir devant un film, et ne sachant quoi mettre, je pris le premier dvd sous ma main, et c'était ce fameux film de Chris Sivertson.
Au départ, un plan de caméra juste derrière une paire de jambe dans une foret marche vers un petit cabanon qu'on devine être des toilettes, la plan m'interpelle: C'est original, bien cadré, je suis surpris, je sens tout de suite que nous n'avons pas affaire à un amateur. La musique tape tout de suite l'oreille citant le nom de ce perosnnage dont on va suivre la descente lente mais rudement efficace vers la folie et l'envie de meurtre (et sur le final on est absolument pas déçu, car scène choc il y'a....). Arrivé devant le cabanon, la porte s'ouvre devant notre anti-héros, la musique se coupe tandis qu'une jeune femme en sors totalement nue, surprise de voir quelqu'un devant elle.....le décor est planté, je suis absorbé par ce film et je sens que ça va être très bon.

Mais j'étais loin de me douter de l'immense gifle que j'allais me prendre, car on s'attache à ce mec pourtant détestable, Marc Senter campe un Ray Pye incroyable, flippant, fragile, perdu, macho, et qui nous servira une fin apocalyptique inévitable. Les second rôle époustouflant sont géniaux, et la relation entre le tueur et le flic est d'une intelligence remarquable. Le tout servit sur une BO magnifique, une photographie coloré et efficace, The Lost est une pur bombe qui commence fort, puis se pose durant une longue durée afin de cerner chaque personnage amené de façon très logique, et finis dans un carnage me laissant anéantis.

Un film d'un réalisateur excellent, qui a signé également le très très bon "I know Who killed me" injustement descendu par la presse people en raison de la présence de Lindsay Lohan qui commençait sa vie de débauche à ce moment la.