The Machine Girl par Neena
Machine Girl
Les productions Fever Dreams, j'vais vraiment finir par en être complètement fan.
« Machine Girl » est un film sans doute plus mesuré que d'autres films que j'ai pu voir de ces productions. Il y a plus de vraisemblance dans l'intrigue, parfois plus de réalisme (parfois). Mais pas que. Et heureusement. Sinon, je ne m'attarderais pas à le regarder. Les films trop réalistes et pas assez délirants, très peu pour moi, ces derniers temps.
On reste malgré tout dans le même délire que « Tokyo Gore Police », avec un aspect psychologique bien plus présent et moins de mutants sanguinolents qui gambadent dans le paysage. On se croirait presque dans un jeu vidéo.
« Tranche, tranche, tranche ces petits doigts. »
La tête qui flotte dans la soupe, les sushis garnis de doigts, la main recouverte de pâte trempée dans l'huile de friture, le sang qui gicle à foison, les Yakuzas vêtus de costards imprimés léopards qui s'amusent avec les cadavres, le méchant dont la une gueule semble apte à se faire fracasser, et l'adolescente animée par un profond désir de vengeance … Les ingrédients sont ravissants. Je suis séduite. Ravie. Bon, j'avoue que je préfère les créations Yoshihiro Nishimura à celle de Noburo Iguchi, mais « Machine Girl » reste un petit trésor.
On ne se fait pas chier, quoi. Et c'est quand même une des premières choses que l'on demande à un film. J'aurais hurlé au moins une quarantaine de fois « Nique lui la gueule ! » avec ce qu'il faut de virulence. J'en ai encore mal aux poings.
Et j'aurais au moins retenu une leçon : La tronçonneuse est une arme sûre.