Poison Girl
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NWR c’est pas n’importe qui. Il nous le montre bien dans le générique du début marqué de ses initiales. On retrouve dans le film tout ce qui fait son style : plans très élaborés, très léchés (je suis Kubrick), couleurs très boîtes de nuit comme dans Only God Forgives, scénar sans scénar, scènes oniriques et symboles à chaque plan (je suis Lynch), une bande son électro hipster, et n’oublions pas du gore, il faut toujours deux trois scènes bien choc bien sanglantes. Et des allusions sexuelles bien weird (je suis Cronenberg).
La critique juvénile sans finesse et vue et revue de la superficialité du milieu de la mode euh, elle se paume un peu en cours de route, à la fin il déifie au lieu de dénoncer. C’est le problème de NWR, qui peut pas critiquer l’esthétique puisque c’est tout ce qu’il fait. Y’a aucun message profond, au fond. On voit juste des meufs super bonnes (super scène de douche !!) qui veulent être riches, jeunes et célèbres et puis qui se bouffent entre elles. Très fin. Le film d’un ado un peu rebelle et très égocentrique, certes très doué, qui commence un brûlot sur la société de consommation, mais comme il vit d’elle et par elle ben au final il la révère. Alors ce qui est drôle si l’on regarde sa filmographie, c’est que plus NWR vieillit, moins ses films sont creusés et plus sa pensée est puérile. Finalement, il a peut-être trouvé le secret de l’élixir de jeunesse, ce vieux mystique.
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Créée
le 8 oct. 2016
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