Vous savez ces courts métrages fauchés qui été présenté par un squelette décharné en deuxième partie de soirée sur la 6.
On a la jeune qui vend sa jeunesse pour épousé un jeune riche et qui devient vielle à 23ans
Le vieux riche qui dépense sa fortune pour être jeune alors que la donzelle convoitée cherche un vieux riche.
Le mannequin qui tue la concurrence pour gagner le concours de miss autopsie.
L’extraterrestre immonde prenant la forme d'une bonnasse mais les hommes qui ont jurai de l'aimer quoiqu'il arrive deviennent fou car devenant au fil du temps deviennent moins sensible au "camouflage" du monstre .
...
La beauté, le fric, la jeunesse, la célébrité, la convoitise, la destruction/autodestruction résultant du cocktail.
Voila ce que nous propose sur le fond NWR.
Personnellement, je me sens concerné d'assez loin par les sujets.
La beauté, sujet principal du film étant relative est autant une question de forme que de fond et est étroitement lié à son contexte comme l'art en général.
Nicolas W s'attache à la beauté sous sa forme la plus superficiel et donc la moins intéressante.


Il a donc choisir l'univers des podiums du mannequinat assaillis par la lumière des flashs.


Nous en arrivons au joujou préféré de Nicolas
La lumière.
Je suis convaincu que l'univers du mannequinat n'a pas été choisi pour le sujet mais pour prétexter une orgie de jeux de lumières.
Nicolas est un petit génie y a pas de doute un maitre dans la maîtrise de la lumière et comme beaucoup de génie, il se regarde beaucoup le nombril et est frustré du manque de reconnaissance.
Je trouvé que c'était maîtrisé et à propos dans Drive et Only God forgive
Mais dans ce Neon Demon il en met partout à outrance, comme un sale gosse faisant un caprice.
Comme pour nous dire "C'est beau hein? Hein?"
Pour servir un film au propos relativement limité, la lumière ne sait dire que deux choses rouge/bleu chaud/froid comme le montre l'affiche.
Alors que Nicolas arrivé à lui faire dire infiniment plus de choses dans ses films précédents.
La lumière dans The Neon Demon et de la même teneur que le sujet du film, superficielle.

Heikka
6
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le 16 févr. 2017

Critique lue 202 fois

Heikka

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