Si t'avais pas l'air aussi mal je te casserai la gueule.

The Night Comes For Us est un film distribué par Netflix. Aux commandes nous retrouvons Timo Tjahjanto qui nous avons déjà croisé sur V/H/S-2 et Macabre.
Nous retrouvons des têtes que nous connaissons bien à savoir une partie des casting de The Raid et The Raid Berandal de Gareth Evans. Joe Taslim pour être un bon flic dans le premier. Julie Estelle pour être la sanguinaire tueuse aux marteaux dans le 2 et la star des deux métrages Iko Uwais aperçu aussi dans 22 Miles sorti la même année.


Et le film commence avec des données historiques qui seront le sujet secondaires du film.
La Triade gère la majorité des divers trafiques de l'Asie du Sud-Est. Pour chacune des filières, un homme ou une femme dirige tout ce qu'il se passe avec des méthodes extrêmes et ces personnes au nombre de six, sont appelés : Les Six Mers.


Quelques lignes à l'écran et je suis déjà à fond pour voir un film sanglant, destructeur, morbide et surtout généreux comme The Raid ont pu le faire précédemment.


Maintenant découvrons l'horreur d'un camp installé sur la plage complètement massacré sauf une fillette, sûrement sa mère et deux autres personnes. Elles sont condamnés à courir sous les balles de leurs assassins pendant que la femme tombe au pied la fillette. Joe Taslim, un des Six Mers s'approche fusil d'assaut planté dans l'épaule prêt à faire feu et. Plan large sur l'horizon avec hurlements et tirs de son fusil.


Changement d'ambiance on arrive dans un appartement occupé par une jeune qui découvre notre chef blessé avec, je vous le donne en mille, la fillette planqué dans la baignoire.
S'en suis un dialogue sur ce que Ito (Joe Taslim) est devenu, son histoire etc. Et nous poursuivons l'histoire avec une échange plus ou moins houleux entre nous trois personnages.
Puis nous découvrons le briseur d'os, le casseur d'articulations de The Raid, âpreté comme son travail lui demande dans un nightclub, Arian (Iko Uwais) est là.
Il doit ramasser les bouts de verre qu'un riche client sème sous le compte de son insatisfaction.
Mais rien ne va lui arriver comme il le pense après un irrespect total. Coupe de champagne encastré dans la mâchoire et ses sbires vont avoir plusieurs articulations brisées, une nuque cassé, un couteau dans le dos ou la jambe, des traumas crâniens et on fini avec un tesson de bouteille dans la jambe qui terminera sa course entre les dents de notre riche homme ; le tout éclaté (oui là il a clairement pas d'autres mots) sur la table en verre. Résultat le respect est obtenu et la violence grandement accrue.


Les partisans et certains chefs et mercenaires de la Triade se présentent. Accompagné de flashbacks et de promesses voici l'arrivé de Arian sur les terres foulées par Ito. Au même moment nous découvrons Bobby, personnage torturé, psychotique mais très attachant bizarrement. Il intègre au récit la glorieuse suite des événements, un membre actif de la triade, vendant de la drogue depuis la chambre froide de sa boucherie. Oui le film va se poursuivre dans une chambre froide de boucherie.
Prochain "hurt count" (oui on va compter les blessures et leur types, ça va être drôle). Ito arrive à la boucherie. On commence avec un nez cassé, une balle pleine tête, un pied détruit par balle, une nuque joliment émietté, un bras plié mais dans le moment sens tout ça pour finir suspendu sur un crochet de carcasse, les joues découpé version "Dead Silence" ou le Joker, avec en prime boîte crânienne compressé à l'extrême par une demie cage thoracique animale. On poursuit avec deux morts os découpé à la scie planté dans le cou ou le torse côté coeur avec un pied partiellement découpé pour le second et avant de retrouver Yohann on a droit à un étranglement avec l'aide des lanières jaunes de la boucherie. Yohann fini par se faire enlever à coup de fusil à pompe son tibia droit.
Il fini malgré lui, par donner ce que Ito voulait mais on apprends comme lui que c'est trop tard et qu'il va subir les tirs d'une armée. On va pas faire dans la dentelle mais Yohann meurt.


Au final pour cette séquence rougeâtre, pas moins de 14 douleurs physiques, mortels et jouissives ont été chorégraphié.


Retrouvons Bobby, Fatih, son cousin et la fillette. Alors que Bobby escorte la jeune femme (dont j'ai oublié le nom) une armée de mecs prêts à tout tuer sur leur passage se pointe.
Nouveau "hurt count", deux mecs dans l'ascenseur présumé mort. Un homme se prends un cendrier en verre dans la tête, un bras cassé et gorge coupé. Le suivant se fait coupé deux fois avant de finir hachette planté dans le crâne. Je vais décrire toute la séquence qui est assez longue mais il y a à la fin déjà 10 morts et des litres de sang sur le plancher.
D'ailleurs petit point que je trouve oublié dans cette scène c'est la prothèse de Bobby, il marche sans boité et aucune difficulté à se battre par contre, la mobilité de son bras blessé est relativement bien pensé.
En même temps Ito nous procure une scène parfaitement bien exécuté, riche en craquements et surtout en cellules rouges. Au final de cette longue séquence plus de 20 personnes meurt, aussi sont blessés.


Le "hurt count" est actuellement a plus de 34 personnes blessés ou mortes, nous ne sommes toujours pas à la moitié du film.


La suite du métrage est un dilemme pour Arian et la suite de la rédemption de Ito. Le film nous présente cette femme à moto, aussi doué en combat singulier qu'avec des artifices. Ainsi se poursuit leur échange par une discussion porté par un flashback qui nous en apprends plus sur le début du film. Et un autre sur la relation de tous les hommes que le film nous a présenté avec leur discussion nostalgique.
Mais on repars pour un tour de "hurt count" avec Ito aux commandes, la salle du dock servira, car oui tout ce qui s'y trouve est une arme absolu. En gros, 30 personnes vont y laisser leur peau. Pendant ce temps l'Opératrice va régler les horloges de 11 personnes et pas des moindres, de sacrés tireurs et combattants aux poings et avec des lames.


Maintenant apprécions cette chorégraphie final, aussi violente que jouissive, aussi déchirante que sanglante. Une fin inévitable mais surprenante pour moi. Je m'attendais à un autre résultat.
Finalement, l'histoire se termine précipitamment sur une rage extrême, sous une pluie torrentiel de balles, ensanglanté, sur un air de violon. Oui ça contraste mais ça perturbe et voici que l'histoire est terminé.


Ce film est une défouloir, le nombre de litres de sang, la qualité et la quantité de chorégraphie, les effets spéciaux, l'enchaînement de tout ce que nous voyons est absolument magistrale. L'histoire n'est pas faite pour être retenu car chaque coup va effacer ce sur quoi on se base pour réaliser ce film. Il est fait pour détruire, découper, démembrer, casser et il y a tellement d'autres adjectifs pour qualifier ce film mais c'est un exutoire extrême et voir ce genre de film avec autant de réalisme et de violence c'est une vrai puissance. Revenez-y et il y a des coups que vous prendrez toujours.

Poustach
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le 16 mai 2021

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Poustach

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