Dans un café, un homme note sur un carnet les vœux (guérison, amour, ...) et sentiments de ses interlocuteurs successifs. il conclut une sorte de contrat ou de pacte luciférien. Pour obtenir ce vœux l'interlocuteur doit rendre un service d'autant plus exigent que son vœu l'est.
Qui est cet homme au carnet qui peut réaliser ces vœux ?
Un mafieu, un esprit du diable ou un serviteur de dieu ?
A mon avis, cet homme est probablement le serviteur d'une divinité qui réunit notre concept culturel du diable et du dieu.
Dans la religion chrétienne, le diable et dieu sont 2 entités différentes, séparées. Et si elles étaient réuni en une seule divinité pour tester notre libre arbitre. A quel acte, parfois criminel, certains individus sont prêt a faire pour obtenir leur désir le plus cher.
Des lors qu'on accepte ce concept, le scenario n'a plus de contradiction et tout s’éclaire.
Le propos ambivalent de ces échanges est intéressant et nous intrigue suffisamment pour nous garder en haleine durant la durée de ce long métrage et explorer la psychologie de tout ces protagonistes masculins, féminins, vieux ou jeunes.
A la fin, il semble qu'un serviteur féminin de la divinité (la serveuse) mette fin au travail du serviteur fatigué. Cette même serveuse qui l'observant a cru au départ qu'il était une sorte de psychologue.
Maj:
Pour ceux qui voudrait explorer le thème fantastique du pacte luciférien
La Beauté du diable (1950) de René Clair avec Gérard Philipe et Michel Simon