Au nom du père.
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J'avoue, je me suis fié à l'expertise de Sens Critique (et à celle de mes frères), autrement, je ne saurais pas l'existence de cette pépite. Un film parfaitement maîtrisé, tant au niveau du scénario que dans la direction d'acteurs, ou le cadrage qui embarque le spectateur. Les scènes d'action sont très bonnes, mais le spectaculaire n'égale pas le suspense qui toujours attrape le spectateur. Le récit est en fait composé de plusieurs histoires, imbriquées, dont le fil conducteur (petit jeu de mot) nous fait découvrir tour à tour les mésaventures d'un bandit, l'ascension d'un flic et les errements d'un enfant dont le père est absent. Trois tableaux, trois évolutions, toutes guidées par la quête de vérité, de réussite, ou d'identité (toujours à travers l'image du père). Le talent du réalisateur est de renverser le scénario sans qu'on s'y attende, bouleversant le rythme du film, sans perdre de son intensité ni d'intérêt pour l'histoire. Incontournable.
Créée
le 27 déc. 2020
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