The Raid : Atatatatatatatatatatatatatatatata .... WATAAAAAAAAAAA !

Bonjour à tous. Si vous êtes là, c’est parce que vous aimez le cinéma : le vrai, le tatoué ! Et ça tombe bien, car aujourd’hui je vais vous parler d’un film qui va mettre tous les amoureux du film de baston d'accord ! Il s'agit de The Raid, deuxième long métrage de Gareth Evans.

Généralement, les films d’actions à base de mecs qui tatannent dans la tronche, j’ai tendance à trouver ça ridicule. Non pas que je n’aime pas ça (faut pas déconner non plus), mais j’ai trop vu de productions Besson. Mais si vous savez bien, ces films tout pourris. Ces films où les réalisateurs tentent de reproduire les films d’action d’Hong Kong et américains sans succès. A tel point qu’aujourd’hui, ils en sont à faire un en copié/collé bidon ("Lock Out", un pompage de "New York 1997" de Carpenter, mais en version Besson : à chier). Bref, dans ce genre de productions, les arts martiaux c’est un peu "m’as-tu-vu". Et ça en devient totalement ridicule.

"The Raid", bénéficiait lui d’une sacrée réputation. (Festival de Toronto, Busan et j’en passe). On nous promettait un film d’action dans la lignée de Die Hard 1 (réalisé par Mc Tiernan, AKA le fucking meilleur réalisateur de films d’actions). Bon, c’est clair que le film allait me titiller, mais avec l’expérience des mauvaises surprises, il faut rester prudent. Alors on fantasme, mais pas trop.

Et à la sortie de la projection, bah j’étais sur le cul. Outre le fait que le réalisateur devrait donner des leçons aux Olivier Megaton et autre Louis Leterrier (pour ceux qui ne connaissent pas... Épargnez à vos yeux leurs films), le film était bien efficace. Déjà, on entre direct dans le bain. On ne passe pas 3 heures à se mouiller avant de plonger dans le récit. Les personnages sont tous hyper bien caractérisés. On sait qui sont les méchants et les gentils. Et chez les gentils, on comprend vite qui est le héros, le mec relou, le chef un peu dépassé etc. Le scénario est simple, mais il est au service d’un récit limpide.

Récit servi par une réalisation qui fait bien plaisir. Ultra efficace et fluide, elle met en valeur chaque scène d’action (bye bye la shaky cam). On suit un groupe de flics qui prennent d’assaut un immeuble tenus par un parrain de la mafia. Va falloir, pour les flics, fracasser des crânes pour monter jusqu’au dernier étage. Une progression à coup de poings, car lorsqu’il n’y a plus de munitions, ils ne restent que les mains pour se transformer en arme létale. Film de siège, qui surprend en devenant un véritable survivor urbain. Par ailleurs, cette montée en enfer est orchestrée magistralement par des fights qui ne faiblissent jamais en intensité. C'est peut être un point négatif, car le combat final n'est pas aussi prenant.

La ligne de conduite est très claire : un rythme soutenu. Peu de temps mort, et la tension est maintenue tout au long du récit. Autant vous dire que votre cœur va palpiter au rythme des combats et autre cassage de bras. Si ça ce n’est pas du programme bandant ! Bon, il y a des choses qui peuvent être gênant. Les retournements de situation ne sont pas super inventif. Puis il manque un quelque chose...

Violent, Brutal, incisif, The Raid est clairement une pure merveille. Sans être le bijou attendu, il surpasse la grande majorité de la production du genre.

Une critique par tsointsoin du blog format 35
overcube
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le 9 janv. 2013

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