The Raid raconte la prise d'assaut d'une tour possédée par un dirigeant mafieux par une escouade tactique. Le raid tourne rapidement (pas de longue mise en situation ici, le film démarre sans s'attarder) à l'aigre et voici les forces de l'ordre prises au piège dans l'immeuble sans espoir de renforts. Un scénario prétexte à des scènes d'action complètement folles et maitrisées.
Comme souvent avec les productions asiatiques, ce sont les combats à mains nues ou à l'arme blanche qui font l'intérêt du film. Bien sûr il y a des gunfights, mais ceux-ci sont concentrés dans la première demi-heure. Nerveux comme il faut, ils restent cependant largement inférieurs aux scènes de pugilat. Celles-ci sont réalisées avec un soin omniprésent, nous épargnant les plans épileptiques pourtant fréquents dans les actionners. Le tout reste en permanence lisible et fluide, rendant esthétique la violence extraordinaire des affrontements. Les coups partent dans tous les sens avec une brutalité incroyable, les impacts résonnent, les membres se brisent... The Raid ne fait pas dans la dentelle, et c'est ce qui fait son charme.