Asthénie et vielles ficelles...
On a beau être l’élite d’Oxford et appartenir au fameux Riot Club, cela n’empêche pas d’être un très vilain garnement ! Voilà en substance, le message de ce film pour le moins « bébête » aussi poussiéreux que conventionnel. Les différents personnages, tout bellâtres qu’ils soient, ne sont pas fouillés et les acteurs plutôt mal dirigés et s’agitent main dans la main dans une mauvaise caricature qui aurait demandé un soin certain et plus de profondeur psychologique. Là en gros ils sont méchants parce qu’ils sont riches… plus populiste tu meurs ! D’autant que cette approche, le comportement de l’élite dans un collège renommé anglais, a déjà été abordée à maintes reprises, notamment dans « Another Country » de Marek Kanievska en 1984. Là, le scénario possédait un vrai fond crédible, et la mise en scène était beaucoup plus sulfureuse et enlevée que dans ce machin à midinettes…