Happening foutraque et belle OST
Le RHPS est un bel exemple de la différence entre un film-culte (un film dont on apprend les répliques par coeur) et un chef-d'oeuvre.
Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, c'est une sorte de happening que n'aurait pas renié Andy Warhol avec des vampires en porte-jarretelles, des références aux films de la Hammer, à la RKO, des numéros musicaux rock difficilement contournables et une fin en queue de poisson.
Mise en scène un peu plate et cheap. Est-ce toujours volontaire ? Les séquences entre les numéros musicaux ont à peu près la même intensité narrative qu'un insert dans une scène d'action. Heureusement qu'il y a Meatloaf sur une moto et Susan Sarandon en soutien-gorge.
Finalement, malgré le registre vocal de Tim Curry et son don pour remuer les gambettes, ce que j'aime le plus dans ce film, ce sont les deux seconds rôles féminins de Magenta et Columbia.
Détail marrant : Brad et Janet écoutent le discours de démission de Nixon en roulant au début. Et Barry Bostwick arrive étonnamment bien à se donner la tête d'Anthony Perkins au début du film.