Mad Mads.
Un western danois, tourné en Afrique du Sud, avec Mads Mikkelsen en anti-héros torturé, en voilà une idée qu'elle est bonne. Bon, d'accord, toute idée de long-métrage ayant pour héros Mads Mikkelsen...
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le 12 nov. 2015
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Voir le Danemark nous offrir un western est déjà quelque chose d'assez singulier en soi pour qu'on ait envie de s'y attarder en dépit du fait que le nom du réalisateur soit totalement inconnu. Mais quand on voit ce dernier s'entourer notamment de Anders Thomas Jensen au scénario (Les Bouchers Verts, Men & Chicken) et de Mads Mikkelsen comme acteur principal, on peut donc estimer partir sur de bonnes bases.
Le film débute plutôt pas mal, nous emmenant donc dans une petite gare des des débuts de l'Amérique. Le premier quart-d'heure est riche en tension, notamment avec cette séquence de la diligence qui tire en longueur mais qui a le don d'amener justement se suspense et de présenter les choses. Ce sera malheureusement le meilleur moment du film car plus jamais, même dans le final, le réalisateur ne parviendra à atteindre une telle tension.
Le film est esthétiquement très beau sur son ensemble même si on peut regretter l'abus des CGI, tant ces derniers sont visibles à l'écran. Le scénario est plutôt léger, consacrant l'ensemble de son histoire à ce duel à venir entre le héros campé par Mads Mikkelsen et la bande au service d'une grosse compagnie puissante. Car on peut peut-être louer l'intention, l'oeuvre, au même titre que There Will Be Blood, s'inscrit dans la quête de l'or noir et de la découverte de ce qu'on pouvait en tirer.
Le casting est dans l'ensemble très bien. Mikkelsen fait ce qu'il fait de mieux à savoir profiter de sa gueule tellement à part qu'il n'a pas besoin d'en faire plus pour marquer les esprits. L'apparition de Cantona est elle-même plutôt sympa. Seule Eva Green n'est pas vraiment au niveau même si ça ne l'aide finalement pas d'être montrée si peu à l'écran. C'est l'atout de charme, mais ça en reste plutôt là.
Il y a quand même quelques moments sympas dans la fusillade de fin. Il y a aussi de bons retournements de situations dans le scénario comme il y en a de très maladroits. Au final, on ressort de l'oeuvre avec un petit sentiment de gâchis et un énorme goût de trop peu. Ca aurait pu être tellement cool The Salvation.
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Créée
le 20 oct. 2016
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