We lived on farms, then we lived in cities, and now we're going to live on the internet!

Aaah, Facebook... Grande est la tentation de se la jouer David Fincher et de vous faire croire que je vais parler du plus célèbre site communautaire au monde, alors qu'en fait non oulalah je suis méchant et j'ai utilisé un vil prétexte pour livrer une réflexion sur la célébrité vitesse x1000 au XXIe.

Non, mais il faut savoir résister à la tentation. Il faut accepter de ne pas parler de FB. Il faut apprendre à ne pas hurler c'est une des plus grandes dérives de notre société moderne (avec la faim dans le monde et l'arbitrage à 5).

C'est la force du Social Network, de son réalisateur et de son scénariste : d'avoir habilement joué sur son sujet. Le film aurait pu se bruler les ailes à vouloir ratisser trop large, à méler biopic et fable moderne, à employer à la fois Justin Timberlake et Trent Reznor. Mais le tour de magie est bien exécuté : vous payez environ 5€ pour qu'on vous montre en images la création de FB parce que vous n'aimez pas lire, vous avez l'impression de vous faire arnaquer quand vous vous rendez compte que Jesse Eisenberg parle trop vite trop de trucs à la fois pour que vous saisissiez tout, vous sentez bien que vous vous êtes fait entuber et qu'on vous a refilé un drame judiciaire, vous êtes persuadé de vous être bien fait posséder parce que quand meme, si un mec qui s'appelait Eduardo était le co-créateur de FB VOUS LE SAURIEZ BORDEL, et pourtant, quand les lumières se rallument vous vous rendez compte que vous avez vu un grand film. En plus il était un peu sur Facebook quand meme. Alors pas la peine de râler.

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le 11 août 2011

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Lucas Stagnette

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