En 1953, la guerre de Corée prenait fin et les deux pays signaient un armistice. N’étant pas un traité de paix, le Nord et le Sud sont théoriquement restés en conflit. Pourtant, au cours de cinquante ans, des rapprochements se sont faits.
The Spy Gone North (Gongjak) prend ainsi place en 1993. Un espion sud-coréen, qui répond au nom de code « Black Venus » (dont l’histoire est inspirée), est chargé d’enquêter sur le programme nucléaire du Nord. Yoon Jong-bin aurait alors pu afficher une prise de position pour le Sud. Il n’en est heureusement rien. Car dans ce conflit, l’opposition entre le Sud et le Nord est des plus complexe puisqu’il s’agit d’un seul et même peuple. Et le réalisateur va travailler sur la durée dans ce sens, prenant la peine d’adopter les points de vue des deux côtés.
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