"The Walk", c'est le genre de film que j'ai longtemps repoussé, il était là, dans un coin des films à voir, mais il passait toujours après les autres... Ce soir, je me suis motivée, et j'ai bien fait : j'ai passé 2 heures agréables, à suivre le fantasque Philippe Petit dans sa quête de l'impossible : traverser les deux tours du World Trade Center sur un câble en acier.
Déjà, je dois bien avouer que je suis bluffée par la capacité de ces gens à marcher sur un fil. Quand je vois les slackliners dans les parcs par exemple, je suis bluffée. Les funambules ont cette capacité à trouver leur centre de gravité, leur équilibre, dans n'importe quelle position, et ça, ça m'impressionne.
Dans le film, on suit les doutes mais aussi les certitudes de Philippe Petit, les étapes de son projets, la recherche des ses complices, et son entrainement. Puis arrive le moment tant attendu : la traversée.
J'avoue que je n'ai pas fait la fière quand on avait des vues en plongées par dessus le câble, 101 étages au-dessus du sol. Je crois me souvenir que ce film a même rendu des personnes malades en 3D. Mais le calme imperturbable de notre héros a réussi à me calmer aussi, et j'ai pu apprécier tout le reste de l'aventure.
Petite note spéciale pour Joseph Gordon-Levitt, d'une grâce impeccable dans ce rôle sans fioriture. J'étais un peu hésitante vis-à-vis d'un personnage français joué par un américain, j'avais peur que l'accent soit tourné au ridicule, eh bien non. Il a sonné juste presque tout le temps. C'était pas le vieux franchouillard de campagne qui parle anglais, non, c'était un anglais maîtrisé, avec un accent mais pas trop poussé, mais surtout avec les bonnes intonations, les bonnes fins de phrases, la bonne rudesse dans certains mots. Et c'est ça qui m'a vraiment beaucoup plu. Alors merci monsieur Gordon-Levitt, et chapeau bas !