Tokyo Tribe se conçoit comme un grand huit incessant, de la première à la dernière image. Sion étale toute sa virtuosité technique, avec notamment ce sublime plan séquence en ouverture, qui nous émerge immédiatement dans cette univers semi-réaliste semi-fictionnel. L’ambiance qui se dégage résulte d’un savant mélange entre post-apo et film de rue. Il faut pour cela saluer la direction artistique du long-métrage, qui a fait un travail remarquable au niveau des costumes, des décors et de la palette de couleurs choisies. Le film rappelle d’ailleurs par moments le Enter the void de Gaspar Noé par ses couleurs flahsy et tape à l’œil, lui aussi centré sur la capitale nippone.
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