"Lara is back !"

Le réalisateur norvégien Roar Uthaug aime ensevelir ses protagonistes sous des tonnes de gravats ! Dans son précédent film «The Wave», un géologue tentait de retrouver sa famille enfouie dans les décombres d'un glissement de terrain afin d'échapper à l'arrivée d'un Mégatsunami. Cette fois pour sa première réalisation hollywoodienne, Roar Uthaug va tenter d'ensevelir Lara Croft sous des tonnes de rochers pour les besoins du sympathique reboot de la franchise vidéo-ludique «Tomb Raider». Après deux épisodes au cinéma en 2001 et 2003, Lara Croft reprend du service, mais cette fois-ci la voluptueuse Angelina Jolie laisse place à la sculpturale Suédoise Alicia Vikander («Ex Machina») qui a dû soulever de la fonte pour l'occasion. Adeptes de poitrines généreuses dans des maillots de corps trop petits, adeptes des minis-shorts, cette nouvelle Lara risque de vous décevoir. À nouvelle aventure, nouvelle aventurière que l'on découvre sur un ring de boxe française, puis à vélo, comme coursière dans les rues londoniennes. Le réalisateur nous fait découvrir une jeune femme indépendante qui se démène pour survivre malgré la fortune familiale qu'elle peut acquérir contre une simple signature. Nous découvrons surtout une Lara fragilisée, esseulée depuis la disparition de son père qu'elle considère plus comme un abandon, quelques flash-back viendront nous éclairer. Uthaug n'en oublie pas pour autant le cahier des charges de tout «Tomb Raider» qui se respecte, à savoir, l'aventure. Celle-ci sera au rendez-vous lorsque Lara partira à la recherche de son père disparu. Ses seuls indices sont maigres, un nom mystérieux : Himiko, une destination mystérieuse : une île perdue au large du Japon, une société secrète : la Trinité ? La jeune aventurière n'est pas au bout de ses surprises et le spectateur est entraîné dans un tourbillon d'action, de fantastique, de gunfights menés tambour battant par une Lara combative à la posture guerrière bluffante.

Alicia Vikander déroule un jeu bien moins artificiel que sa prédécesseur(e) (je ne suis pas sur de l’orthographe ?) au cœur d'un film de facture académique, sans grande surprise, qui souffle le bon et le moins bon, qui remplit son contrat d'entertainment, mais qui vaut surtout pour son actrice principale.