"La vie est belle à proportion qu’elle est féroce”.

Je n’ai qu’une seule choses à dire… WAOUH !! ! Les films d’époques (surtout les films Français d’époques) ne sont d’habitudes pas du tout ma tasse de thé, mais la je dois bien dire que le film est d’une beauté à couper le souffle.

Commençons d’abord par la photographie d’Yves Angelo qui est ce que j’ai vu de plus beau dans le cinéma français. Le face à face entre Marielle et Depardieu dans les 20 dernières minutes entièrement éclairé à la bougie est d’une incroyable beauté.

La succession de gros plans sur leur visages éclairé de cette façon et la dissertation sur ce qu’est réellement la musique est l’une des plus belles scènes de la filmographie de Depardieu.

Je suis de ceux qui pense que Depardieu devrait toujours avoir le rôle principal dans un film mais force est de constater que Marielle pour ce film n’avait pas besoin de notre gargantua national pour faire briller le film.
Je n’ai vraiment pas l'habitude de voir Marielle dans des rôles aussi sombres et cela lui va tellement bien.

Pour finir parlons un petit peu bien sur de Alain Corneau qui signe ici sa toute dernière collaboration avec Depardieu. Il s’agit probablement de leur meilleure travail ensemble (enfin difficile d’en nommer un en particulier quand on voit les 4 films qu’ils ont fait ensemble). La direction d’acteur de Corneau est d’une précision folle, le jeu des regards et les déplacements des personnages est comme toujours parfait.
Mention spéciale à Anne Brochet sublime en Madeleine.

Probablement pas le meilleur rôle de Depardieu, car sa présence à l’écran est trop mince, mais en revanche sa diction en voix-off pendant tout le film est parfaite.