Paul Getty 3ème du nom se fait enlever en Italie. Petit fils de l'homme le plus riche du monde la vie du garçon est demandé contre une belle rançon, mais c'est oublié une chose, c'est que Paul Getty premier du nom est plus pingre que Picsou et que la mère du petit fils a divorcé du père et ne possède pas un rond.
S'en suit une histoire ou une mère fait tout ce qu'il est possible pour payer la rançon et retrouver son fils.
Adapté d'une histoire vrai qui aura mis la 'Ndrangheta face aux yeux du monde (il s'agit de la pire et plus riche mafia du monde, ayant des relations à tous les niveaux et dans toutes les autres mafias), le film de Ridley Scott est un petit Scott voir un film plutôt moyen. Bien qu'ayant eu des soucis de production suite à l'affaire Kevin Spacey (qui au départ jouait le rôle Paul Getty premier du nom), qui obligea les reshoot de toutes les scènes de Spacey avec un Plummer reprenant le rôle à vitesse grand V de manière magistrale, le film ne parvient pas à m'intéresser.
Oui ok Plummer reprend et il est top, oui le film n'aura pas eu de retard au final, oui Michelle Williams assure (comme d'hab), oui Romain Duris est excellent et on espère qu'il percera aux US avec ce film, oui Mark Wahlberg est lui aussi très bon. Bref les performance sont bonnes, la réal aussi d'un point de vue technique rien à dire c'est carré. Pourtant c'est léger.
Le film bien que bourré de qualité ne parvient pas à être intéressant, passant trop de temps sur la mère et son combat ou pas assez. Le personnage de Wahlberg ne sert à rien, pareil pour celui de Duris (même si leur performance sont bonnes). Scott veut s'intéresser à trop de personnages en même temps perdant une certaine force si il avait fait un côté ou l'autre. Rien n'est développé, le côté enlèvement n'est pas prenant, à aucun moment j'ai crains pour la vie de ce jeune garçon.
Vraiment dommage car c'est impeccable sur plein d'aspect, mais au final le tout est trop creux pour être un bon film.
Ridley Scott continue d'être un bon faiseur, mais sans grand film et celui-ci n'est pas le pire (cf prometheus 2)