Finir avec panache

9 ans après ce que l'on pensait à l'époque être la fin d'une trilogie, voilà que Toy Story fait son retour dans nos vies. Mais que reste-t-il à raconter ? C'est bien ce que l'on se demande avant que le logo Pixar n'apparaisse à l'écran. La lampe écrase le I, et voilà le retour de la magie.
Une première scène -un flash back qui saura ravir les nostalgiques- vient nous expliquer l'un des plus grands mystères du précédent volet. Très vite, les bases sont posées : ce film sera celui de Woody. Si jusque là le cow-boy partageait l'affiche avec le ranger de l'espace, Buzz l'éclair va se retrouver clairement en retrait de cette nouvelle intrigue. Un choix risqué, qui pourra en décevoir certains, mais qui apparaît nécessaire pour que le film se tienne.
Woody n'a jamais tourné la page d'Andy. Nous non plus. Et c'est la relation entre le jouet (au sens large) et son enfant qui est au coeur du propos du film. Du personnage de fourchette qui refuse son destin (joli parallèle avec Buzz l'eclair dans le premier film), à celui de la bergère qui a su forger le sien, notre shérif va devoir trouver sa place dans cette vie post-Andy.
Drôle, mais surtout émouvant, ce Toy Story 4 (re)conclut parfaitement ce qui est désormais une tétralogie.
Le générique s'achève, cette fois c'est bien fini. Il n'y aura rien au delà.