Toy Story 4
7.1
Toy Story 4

Long-métrage d'animation de Josh Cooley (2019)

Personnellement je ne suis pas fan de Toy Story mais j'ai adoré le 4. J'ai trouvé que le film était magnifiquement orchestré pour passer des préludes avec le flash-back d'Andy, à l'arrivée chez Bonnie. Par la suite, les actions s'enchaînaient bien, le départ avec l'ami de fabrication pour qu'il devienne le fil conducteur de l'histoire, qui déclenchera les péripéties et permettra à Woody de trouver sa place, à la toute fin, au côté de sa douce Bergère qui lui ouvre les yeux sur le monde, en lui expliquant que la vie ne se réduit pas à une chambre d'enfant. Les "antagonistes" de l'histoire qui n'ont qu'un doux rêve en tête, rendre un enfant heureux. Et la adieux déchirant de la fin démontrant un Woody plus mature prêt à tout sacrifier pour rendre son enfant heureux, mais également à savoir trouver sa place, et se rendre heureux au côté de celle qu'il aime. Cela forme une très belle conclusion et une superbe morale, pour ne pas continuer à s'agripper à ses principes si cela ne nous rend pas heureux et ne pas refuser de de changer de vie pour ne pas se refuser le bonheur. Andy et tous les beaux moments qui ont découlés sont le passé, maintenant place à l'avenir.
Personnellement si je ne devais retenir qu'un seul personnage pour tout le film, cela serait Woody pour son développement de personnage, et la bergère pour ses nouvelles convictions, ses nouvelles idées, et ce nouveau tempérament de ninja qu'il lui sied à merveille. Elle m'a vraiment envoûté durant ce visionnage. Merci Audrey Fleurot pour un aussi beau doublage faisant éveiller toute la palette de sentiments et le nouveau côté de cette bergère forte et indépendante.
Pour ce qui serait des scènes, cela serait la scène d'action pour sauver Woody et Fourchette de chez l'antiquaire, nous dépeignant vraiment le changement caractériel de la bergère, et les adieux finaux où j'ai pleuré littéralement.
Personnage que j'aime le moins je dirait Duke Caboom dont le flash-back ne m'a pas particulièrement touchée et que j'aie trouvé un peu inutile. Il n'était pas le personnage central de cette histoire donc y véhiculer autant d'émotion, je n'y ai pas trouvé très grand intérêt. Cela nous permet juste à la fin de voir qu'il est parvenu à réussir là où il avait échouer au côté de son enfant, soit le grand saut dans le cercle, mais sinon, cela ne présente pas grand intérêt.
Sinon les deux peluches, je les trouve assez lourdes, envahissantes et d'un intérêt douteux. Je trouve que leur seul intérêt était vraiment pour la vente de peluche, car ils n’ont vraiment aucun rôle phare dans l’intrigue, que nous aurions très bien pu se passer d’eux. Ils n’auraient pas été présents que l’histoire aurait été la même.
Pour parler de l’humour, j’ai adoré celui de Fourchette, attiré inéluctablement par les détritus en en étant un avant de devenir jouet, et qui va le mettre dans l’embarras pour faire débuter l’histoire.
J’ai adoré la chute lorsque le groupe de personnage qui devait s’emparer de la clé pour ouvrir le lieu où était renfermé Fourchette essayait de trouver des stratagèmes ultra difficile et un peu absurde, pour que, au final, cela devienne la partie du plan de la bergère, la plus aisée à entreprendre, notamment lié à l’humour du duo de peluches qui m’énervait un tantinet, mais qui passait assez bien à cet endroit pour véhiculer une bonne chute bien surprenante et hilarante. C’était ma séquence favorite du film, je dois bien l’avouer.
J’ai également aimé celui de Buzz l’éclair avec sa fameuse voix intérieur en appuyant sur ces boutons pour faire entendre sa boite vocale qui était toujours un savoureux arôme de rire en faisant coller son aléatoire message à la situation qu’il était en train de vivre.
Sinon pour terminer, les sideckiks remplissait bien leur rôle, même si je trouvais certains humours assez lourds et redondants, notamment celui de la licorne qui, au bout d’un moment, j’avais la sensation que le doubleur n’avait qu’une ligne de texte, n’ayant qu’une source pour faire de l’humour. J’ai adoré Buzz qui sait toujours être le meilleur des amis pour Woody, et Jessy avec sa débrouillardise légendaire. Le reste, ils étaient là, je n’ai pas grand-chose à dire sur eux. Ils remplissaient leur rôle avec les caractéristiques qu’on leur connaissait, mais étant donné qu’ils n’avaient pas lieu d’être dans l’intrigue principale, ils étaient plus des caméo assez oubliable que de véritable personnage. On avait divers clin-d ’œil de leur propriété et de leurs caractères, mais c’est tout. J’ai bien aimé le mode GPS émit par la tricératops mais sinon je n’ai rien de plus à en dire.
Les doubleurs ont parfaitement arqué, comme Fleurot, les caractéristiques et les divers aspects des personnages, pour nous faire transparaitre leurs émotions, et nous les véhiculer, par leur intermédiaire. Il y avait un bon choix de casting. Même pour les personnages que je n’aime pas, eh bien ce n’est pas de leur faute, les doubleurs remplissent leur contrat.
Voilà pour ma critique de Toy story. Mes propos suivants vont être un peu absconds, puisque seuls ceux qui l’ont visionné vont lire ma critique, mais pour ceux qui aiment se faire spoiler, même si cela sera une faible minorité, je vous le recommande sincèrement, car si moi je l’ai aimé en n’aimant pas Toy Story de base, et ayant hésité à aller le voir, si vous, vous êtes des fan de la SAGA, quand bien même vous trouviez que le trois formait une belle conclusion et que le 4 va être forcément décevant et détruire votre enfance en ruinant la trilogie, et bien vous l’aimerez beaucoup, je le crois. D’habitude, je ne suis pas pour les SAGA à rallonge, car à la fin cela se détériore extrêmement rapidement lié aux idées qui s’épuisent de la part des scénaristes à vouloir trop en faire, pour se faire de l’argent facilement en surfant sur la popularité de quelque chose qui a fonctionné, mais là, cela ne m’a aucunement fait cet effet, et si je ne devais choisir qu’un film entre les quatre, c’est celui-ci que j’élirais sans problème.

Garfieldthecat
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 25 juin 2019

Critique lue 203 fois

Garfieldthecat

Écrit par

Critique lue 203 fois

D'autres avis sur Toy Story 4

Toy Story 4
Sergent_Pepper
8

Waste Side Story

Audacieuse posture que celle de Pixar à l’égard de Toy Story, 1er long métrage d’animation de la maison devenu mascotte à maturation lente, puisque 20 séparent les numéros 2 et 4 de la saga. Alors...

le 1 juil. 2019

113 j'aime

5

Toy Story 4
AngelDeLaMuerte
5

Largué par mon jouet préféré ? Il faut sauver le soldat Fourchette.

Pourquoi j’attribue la note de 5 ? —> JE PEUX TOUT EXPLIQUER, RANGEZ LES KALACHNIKOVS. Je sors de Toy Story 4 après un revisionnage du 3. Ce Toy Story 3 qui nous avait été annoncé comme la...

le 27 juin 2019

84 j'aime

14

Toy Story 4
Tonto
9

En fin de conte

De plus en plus délaissé par Bonnie, Woody se trouve une autre mission pour continuer à être utile : veiller sur Fourchette, un jouet créé de toutes pièces par Bonnie à partir d’une fourchette en...

le 23 juin 2019

73 j'aime

8

Du même critique

Star Wars - L'Ascension de Skywalker
Garfieldthecat
7

Star Wars IX : L’ascension des Skywalker s’élèvera-t-elle au rang des étoiles ?

Ah, le dernier opus qui se doit de conclure la SAGA ; mais est-ce un final satisfaisant pour terminer en apothéose les créations de Lucas, ou bien un échec cuisant ? Eh bien, pour rester impartiale...

le 21 déc. 2019

1 j'aime

Au nom de la terre
Garfieldthecat
9

Au nom de la Terre, un hommage à la grandeur de la thématique qu’il souhaite honorer ?

Au nom de la Terre, un film que je voulais visionner pour le fait qu’il rende hommage au monde de l’agriculture et des paysans, un monde trop souvent oublié et peu exploité, alors qu’il mérite plus...

le 14 nov. 2019

1 j'aime

Donne-moi des ailes
Garfieldthecat
9

Donne-moi des ailes, ce film élèvera-t-il votre âme ?

Un autre film animalier, qui milite pour la protection et la sauvegarde d’une espèce menacée : des oies sauvages. En ce moment, il y en a pas mal, vu que cela est bien d’actualité, et si cela peut...

le 22 oct. 2019

1 j'aime

2