Transformers 2 - La Revanche par Grégocentrique
Michael Bay est le Walter White de la matière fécale. Donnez-lui les moyens, donnez lui les effets spéciaux, donnez lui des explosions, ajoutez n'importe quel scénario et il est capable d'en tirer l'essence de caca la plus pure qui soit.
Avec Transfomers 2, il nous livre un film d'une teneur en excréments supérieure à 99,9%.
Ce cher Michael n'a pas vraiment tiré les enseignements du premier opus, puisqu'il commet à nouveau les mêmes erreurs. Au lieu de se concentrer sur les robots (hé! C'est ce qu'on est venu voir!), il nous centre encore une fois l'histoire sur les humains. Nous devrons donc nous contenter d'une scène de combat en forêt particulièrement réussie visuellement, dans la première partie du film (Si vous êtes un aficionado de la coupe E=M6, vous adorerez voir Optimus découper du decepticon à l'épée). Le reste du film n'est qu'histoire ennuyeuse ayant le même scénario que l'épisode précédent, ponctuée de gags très lourds du niveau d'American Pie.
Ah et au fait, les transformers sont sur Terre depuis très longtemps finalement, merci de ne plus tenir compte de l'histoire du 1.
On attendra donc péniblement la fin du film, espérant un final digne du combat en forêt, qui n'arrivera jamais.
L'ennui et la cruelle absence de tension dramatique arrivent à leur paroxysme dans la scène finale, au cours de laquelle les decepticons arrivent de nulle part par dizaines pour se faire dessouder par les marines américains, au milieu d'un florilège d'explosions toutes aussi démesurées qu'inutiles. Le happy end est totalement vide de sens et d'émotion, le seul réconfort qu'il apporte étant de se dire qu'on va bientôt pouvoir quitter la salle.
Le sentiment général est une impression d'immense gâchis, avoir à disposition tant de moyens visuels et tant de possibilités techniques, pour finalement en faire cette bouse. Embaucher ne serait-ce qu'un scénariste aurait au moins pu sauver les meubles et faire des robots les véritables personnages de l'histoire.
Michael Bay n'a jamais dû être un enfant. Pour se venger, il a fait de nos transformers des robots qui ont les couilles à l'air et qui font des prouts.