Bon, quand on a suivi les épisodes des "Transformers" version Michael Bay depuis le début, on sait à quoi s'attendre : un scénario bas de gamme, hyper patriotique, où le drapeau Américain usé par le champ de bataille flotte fièrement au dessus des ruines à la fin du film...

Oui, mais mise à part cette succession de clichés très récurrents dans les grosses productions américaines, il faut avouer qu'on en prend plein les mirettes ! Gros moyens dit gros effets spéciaux et gros effets spéciaux dit excellent divertissement.

Voilà, le contenu filmique de ce "Transformers 3" est ainsi résumé. Pas de grandes surprises donc...

Mais des améliorations cependant. Oui, on dirait bien que Mister Bay a été soigné de Parkinson. En effet, dans ce troisième volet, le réalisateur a troqué ses zooms hideux et son découpage "cut" toutes les 1.5 secondes, pour une caméra trépied soigneusement utilisée et des panoramiques beaucoup plus reposants pour la rétine.

Un détail esthétique et technique qui a une grande importance, tant les scènes de bataille sont beaucoup plus lisibles et nous permettent, par la même occasion, de bien contempler la beauté des effets spéciaux.
Effets spéciaux sublimés par une 3D quasi-parfaite, très nette et très fluide. La plus belle 3D au cinéma depuis "Avatar", selon moi.

Et ce qui est bien avec la 3D, c'est qu'on est beaucoup plus attentif aux énormités scénaristiques. On peut prendre comme exemple la bimbo blonde de Sam qui se tape des sprints en talons hauts sur un tas de ruines ou encore son boyfriend qui se transforme en "Spiderman" en faisant des saltos et en glissant comme une savonnette sous des voitures ! Et j'en passe... Mais bon, cela ne vous étonnera point.

Je terminerai sur un point négatif (un de plus) : la durée. 2h30, c'est clairement trop long et fatiguant, surtout pour de la 3D. D'autant plus que des scènes auraient pu totalement être zappées, comme la séquence "VDM" de Sam avec son boulot et ses parents.

Mise à part tout ceci, ce blockbuster est à voir pour sa puissance visuelle et sa grande qualité de mise en scène dans les passages d'action, même si ce type de séquence tarde vraiment à arriver...

Théo-C
6
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le 15 juil. 2011

Critique lue 238 fois

Théo-C

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