réalisateur : Michael Bay
genres : sf, action
acteurs : Mark Wahlberg , Stanley Tucci, Kelsey Grammer, Nicola Peltz
Synopsis
Les Transformers qu’ils soient Autobots ou Decepticons ont disparu de la surface de la terre cinq ans après la destruction de la ville de Chiacago survenue 5 ans plus tot.
Pendant ce temps là, Cade Yeager un inventeur veuf vivant au Texas et élévant seul sa fille ado Tessa récupère un mystérieux camion qui s’avèrre être Optimus Prime le leader des Autobots.
Dès lors, Weager est pris en chasse par la CIA qui collabore avec le groupe Cemetery Wind dont le but est d’éliminer les Transformers et Lockdown un chasseur extraterrestre de Transformers.
Critique
Un quatrième volet de plus pour la franchise Transformers. Quand Michael Bay a trouvé de quoi rapporter gros en faisant tout péter y sait pas s’arréter.
Mais avant d’aborder cette critique, nous allons d’abord faire le tour des trois premiers films brièvement.
Le premier film sort en 2007. Affrontements entre robots (les bons et les méchants), explosions, patriotisme, puritanisme et un couple improbable formé entre Shia Labeouf dans le role de l’ado neuneu et Megan Fox dans le role de la potiche aux gros obus et qui passent leur temps à courrir entre deux explosions.
Bref c’était très regressif mais on était comme un gosse et on rigolait bien devant ce joyeux bazar.
Deux ans plus tard en 2009, sort une suite. C’est les mêmes ingrédients que dans le premier à la différence que le scénario est encore plus vide, que Mégan Fox joue encore plus mal, que le méchant principal est moisi (alors que celui du premier avait un certain charisme malgré le manichéisme qui en découlait) et qu’on voyait trop les deux bouffons qui servaient de parents au cornichon joué par Labeouf et qui avec leur humour bien lourd nous gavaient plus qu’autre chose.
Malgré tout un troisième film voit le jour. Et il est encore plus stupide que le deuxième vu que outre les parents débiles, faut qu’on se tape aussi des prestations ridicules de John Malkovitch et Ken Jeong qui surjouaient des persos qui n’avaient rien à faire dans ce film (encore un humour foireux) et un Patrick Dempsey échappé de Grey’s Anatomy qui nous joue un traitre au service des Decepticons (les Transformers méchants pour rappel).
Et Labeouf s’est également déniché une nouvelle nana (pour l’anecdote, Megan Fox s’est branchée avec Bay qu’elle a même comparé à Hitler) jouée par un mannequin ayant encore moins de talent d’acteur que Megan (si si c’est possible) et dont on se demandait vraiment ce qu’elle fichait avec lui.
Et la baston finale, on a quasi la même en mieux dans Avengers premier du nom sorti l’année suivante.
Bref, alors qu’on pensait avoir fait le tour, Michael sort ce 4ème opus qui s’avère être une suite mais également un reboot. Ce qui honnètement est une bonne chose.
Exit l’autre couillon dla guerre des Stevens devenu dorénavant un mégalo à moitiée cinglé, ses parents débiles, les potiches avec lesquelles il couchait et bienvenue Mark Wahlberg .
Et franchement, on y gagne au change car Wahlberg dans son role de texan veuf qui répare et créé tout ce qu’il veut (avec plus ou moins de réussite), on a au moins de la sympatie pour son personnage à contrario de la tète à claques des trois précédents films.
C’est pareil pour Nicola Peltz qui joue Tessa sa fille qui si elle a un léger coté potiche (elle se trimbale un mini short durant tout le film) ne se limite pas qu’à cet aspect et est autre chose qu’un vulgaire morceau de viande juste là pour appater le spectateur masculin.
Ainsi,on approfondit la relation qu’elle a avec son père, relation comportant autant de moments tendus que d’amour familial.
Même le comique de service joué par TJ Miller n’est pas aussi lourd qu’il aurait pu l’être . D’ailleurs, il apparait moins que prévu en fait.
Par contre le mec de Tessa est gavant et sert juste de deus ex machina à un moment ou les héros sont dans le caca et ne s’en seraient pas tirés sans lui.
Quant aux méchants humains, si ils sont moins grotesques que Dempsey dans le 3ème film, ils sont quand même caricaturaux à outrance malheureusement que ce soit Kelsey Grammer en big boss pourri qui veut tuer tout le monde ou le gros bras de ce dernier un psychopathe de la CIA sapé en noir et aux lunettes de soleil de la même couleur.
Par contraste, on a Stanley Tucci en Steve Jobs du pauvre qui cabotine comme si sa vie en dépendait mais semble tellement s’amuser qu’on ne peut que lui pardonner même si il est parfois bien lourd (on a vu pire néanmoins).
Pour le reste ça change pas : Destruction, Destruction et encore Destruction sont les trois mots proposés par Michael Bay une fois de plus.
Ah si il délocalise la fin du film en Chine cette fois probablement parce qu’il en a marre de faire péter son propre pays (et aussi probablement pour mieux exporter son film sur le marché asiatique).
Mais bon, on lui pardonne vu que toute cette bouillie numérique contient son lot de bastons homériques jouissives.
En plus, outre Optimus Prime et Bumblebee, Bay introduit des nouveaux Transformers bien cools comme un samourai ou barbouze au cigarre (j’ai pas fait l’effort de retenir les noms toutefois).
On a même des dinobots (des dinosaures Transformers, si vous n’avez pas compris) bien cools même si peu présents (bien qu’on se demande pourquoi le TREX sous forme animale puisse cracher du feu).
Le nouveau bad guy de ce 4ème film un chasseur de primes du nom de Lockdown qui traque les Transformers pour la CIA est assez impressionant et plutot charismatique il faut le reconnaitre.
Plus que l’affreux Megatron qu’on oublie rapidement en tant que bad guy secondaire.
Par contre, étrangement pour moi la meilleur scène du film ne met pas en scène un affrontement entre Transformers mais une course poursuite/baston opposant Cade( le perso de Wahlberg) à l’autre sadique de la CIA même si c’est pas bien crédible néanmoins (Comment un mec banal peut il fare face à un agent de la CIA surentrainé ?).
Alors ok, ce quatrième film est pas un chef d’oeuvre c’est sur mais y se laisse voir quand même gràce à des persos plus sympatiques (même si on rit régulièrement devant la carrure de bodybulder du perso joué par Marky Mark qui ne devrait pas être aussi musclé pour un inventeur lambda), des scènes d’action toujours divertissantes, un méchant efficace (même si manichéen et assez cliché) et quelques nouveautés sympas (comme les Dinobots).