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Jusqu'au boutiste dans sa démarche, Triangle n'abandonne jamais son concept au fil de l'eau. Si le film nécessite tout de même de faire l'impasse sur une certaine prévisibilité (passage quasi obligé de toutes les péloches cherchant à jouer avec les paradoxes temporels sous cette forme), le tour de force de Smith est tel qu'il impose le respect le plus total et prouve, après le survival et la comédie horrifique, qu'aucun genre ne lui résiste. Aussi, même si le disque édité par CTV (identique au BR anglais) ne regorge pas de pléthore de bonus (un unique making-of – une quarantaine de minutes – plutôt intéressant où Smith se livre, comme souvent, avec franchise), il a le mérite d'opposer un transfert parfait, qui à lui seul justifie l'achat de la galette (et pis en même temps, prenez-vous donc Black Death, ça peut pas faire de mal tiens). Amoureux du cinéma de genre, toi qui embrasse la photo de Big John avant de te coucher, un cinéaste pareil, c'est denrée rare, précieuse et ça se défend ! Au risque de le voir, telle son héroïne, condamné à répéter indéfiniment le même schéma...