C'est dur comme le mur que Julie égratigne de ses mains, c'est rugueux comme les sentiments qu'elle refrène, c'est vif comme ces plongeons qu'elle fait dans la piscine, c'est lancinant comme cette musique qui nous suit tout au long du film. Ces plans d'une beauté magnifique à la longueur parfaite et cette Juliette Binoche qui vit sa solitude et son deuil de sa manière en côtoyant sans vraiment s’immiscer dans leur vie, elle passe comme un fantôme tout au long du film. Elle reste une enfant en ayant peur des souris, ce personnage est un personnage tellement littéraire. Elle pense sans cesse, elle arrive à nous faire comprendre en un regard.