En revenant vers le personnage de Paul edalus, Desplechin amorce une forme de cinéma comme nous l'avait présenté Truffaut avdc Antoine Doisnel : le suivi d'un personnages à travers le temps et la forme proche de l'autobiographie du réalisateur. Ainsi, on sent un énorme plaisir à composé cette histoire d'enfance et d'adolescence par le réalisateur qui filme avec toujours autant de talent des acteurs surprenant (Quentin Dolmaire et Lou Roy-Lecollinet en particulier). De bout en bout, le film surprend et nous prend par le col pour nous tenir en haleine durant ses 2 très courtes heures. chaque séquences, chaque plan est l'occasion d'une nouvelle surprise, d'autant que l’émotion est presque toujours au rendez vous. Sans doute là l'un des plus beau films de Desplechin.
Côté acteur, Mathieu Amalric reste fidèle à son talent mais c'est la découverte du jeu si particulier de Quentin Dolmaire qui marquera vraiment les spectateurs. Que ce soit son timbre de voix ou ses intonations, Dolmaire surprend et amuse. Un nom à retenir, de même que celui de Lou Roy-Lecollinet, dont le charme sans borne permet au film de frôler la perfection.
Breff, "Trois Souvenirs de ma Jeunesse" est un pu chef d'oeuvre, le gendre de film qui vous laisse quoi à sa fin, sans savoir qui dire, mais en sachant que l'on vient de vivre une expérience rare.