"Et sinon, t'as pensé quoi du scénario ?" "Ah bon, y avait un scénario ?"
Tron Legacy, c'est joli. Il y a des tas d'effets de lumière tout partout et de musique électronique qui pète les oreilles dans la salle de cinéma, entre deux "scrontch scrontch" de popcorn. Et c'est à peu près tout. Le scénario, comme dans beaucoup de blockbusters américains de notre début de millénaire, est vu, revu, et re-revu. Tout habitué des grosses productions du genre saura prévoir la suite des évènements sans aucun souci. Tron Legacy - oui, je trouve son titre anglais plus classe que le français, et la classe de ce film étant à peu près son unique bon point, je vais éviter de la lui ôter - Tron Legacy, donc, c'est classe. Mais c'est aussi un mauvais jeu d'acteur : le héros est surjoué, si bien qu'il devient plus comique qu'autre chose. Tron Legacy, c'est aussi grossièrement manichéen, avec les "gentils" en bleu contre les "méchants" en rouge/orange.
Tron Legacy, c'est un film qui parviendra à vous divertir, mais qui ne marquera certainement pas votre vie. Largement dispensable, d'autant que les musiques perdent de leur effet impressionnant si on les écoute hors de la salle de cinéma.