Un sous-sous-sous Révélations (1) du pauvre, qui ne m'a donné qu'une envie : revoir illico le Michael Mann, pour me remémorer ce qu'était un bon scénario, des acteurs brillants, une mise en scène de génie (une mise en scène qui existe, déjà, pour commencer), et surtout une narration maîtrisée. Un film embarrassant de gaucherie et de lourdeur, caviardé de scènes d'émotions lourdingues - au ralenti, hein, parce que ça fait sens, tu comprends - totalement flingué par la musique au mètre du tâcheron Brian Tyler.
Bref, un gentil navet, un film anodin qui disparaîtra de l'histoire Hollywoodienne aussi rapidement qu'il y était entré. Comme quoi, il ne suffit pas d'être du bon côté de l'échiquier politique, il faut aussi avoir du talent pour raconter et filmer une telle histoire.
(1) On passera d'ailleurs sur l'emprunt plus qu'embarrassant à une scène clé du film de Mann, qui tutoie presque le pompage intégral.