Une fois de plus Mel Gibson ne me déçoit pas.
Si elles ne font pas forcément toujours l'unanimité, chacune de ses réalisations a le mérite d'être mise en œuvre avec une conviction forte. Mel fait ses films comme il l'entend. On sens que son cinéma ne souffre d'aucune autre prise de position que la sienne. Et elle est sans compromis.
Quand à ce Hacksaw Ridge, tout les thèmes chers à ses yeux sont présents, avec bien évidemment en point d'orgue, la religion. Et la plupart du temps (je dis bien la plupart du temps) c'est plutôt bien exploiter. Sans trop en faire. Comme trop souvent chez Gibson. Exemple: Le moment où Doss redescend de la falaises sur un brancard fait parti de ces scènes où Gibson en fait trop. Mais on va pas le refaire le père Mel.
Le scénario ne souffre d'aucun débat. C'est une histoire vrai, rien que cela, impose une force à l'histoire racontée. Et est campé par un Garfield que je vois enfin différemment. Impeccable.
Même si le choix de traitement de ce personnage me semble, dans la première partie, parfois raté. Mais la mise en parallèle du soldat Doss à la trajectoire de Jésus est plutôt intéressante.
La mise en scène reflète bien le cinéma de M.B. Violent, réaliste et soigné. On peut dire que c'est pas filmé avec les pieds. Beaucoup d'idées de mise en scène. Une caméra placé là ou on ne l'attend pas forcément.
Non ce film n'a pas grand chose à envier aux oeuvre importantes de ce genre.
Cela mérite un second visonnage pour une analyse approfondie.
8/10