Ce film est sorti directement en e-Cinéma ce qui explique ma surprise quant à son existence. Attirée par le casting, je l'ai acheté en DVD sans vraiment savoir à quoi m'attendre.
Tulip Fever est une adaptation du roman "Le peintre des vanités" écrit par l'écrivaine britannique Deborah Moggach.
Il faut savoir que ce projet d'adaptation devait initialement se tourner en 2004 en Angleterre avec Keira Knightley et Jude Law dans les rôles-titres et John Madden à la réalisation. C'était sans compter sur le gouvernement britannique qui a décidé à cette époque de fermer un programme de réduction d'impôts, ce qui aurait valu une augmentation du budget du film de 17 millions de dollars. Ce dernier s'élevant déjà à 45 millions, le projet a donc été enterré à 7 semaines de son tournage. Il a été ressuscité en 2014 grâce à Ruby Films et le budget revu à la baisse (25 millions).
Je pense que ce que j'ai préféré dans cette histoire c'est qu'elle se déroule à Amsterdam en 1634 et plus précisément durant la période qu'on appelle la "tulipomanie".
En effet, je n'avais jamais entendu parler de cet engouement pour les tulipes au milieu du XVIIème siècle qui entraîna l'augmentation démesurée puis l'effondrement des cours du bulbe de tulipe aussi appelée la « crise de la tulipe » en histoire économique.
Dans ce contexte de marché noir fleurissant (on admire, ou pas, le jeu de mot) naît une histoire d'amour impossible entre une femme mariée et un jeune peintre - pas franchement hyper original on ne va pas se mentir -.
Néanmoins même si cette romance ne nous fait pas vibrer plus que cela, les intrigues autour permettent de nous tenir quelque peu en haleine.
En résumé : Tulip Fever est, malgré un casting cinq étoiles, un film intéressant sans être révolutionnaire non plus. J'imagine que le roman est sûrement aussi ou plus passionnant que son adaptation cinématographique.