Turbo carbure à l'ennui.

Je ne suis ni fan de voitures et donc de sports mécaniques, ni d'escargots sauf avec de l'ail, du persil et du beurre, voir de l'huile d'olive avec du pain, c'est bien gras mais c'est si bon.

Après cette interlude culinaire digne de Masterchef, place à Turbo (dont il évident que je ne parle pas du truc de M6, qui est aussi ennuyeux que l'émission cité précédemment), mais bien d'un film d'animation ou un escargot va devenir super rapide, au point de concourir au 500 miles (je préfère 1000 miles and runnin', je tenais à le préciser).
Donc je résume : un escargot devient si rapide qu'il se retrouve dans la plus célèbre course automobile, celui qui a eu cette idée pas lumineuse, doit mettre des trucs pas très nettes dans ces narines, voir ailleurs mais je ne tiens pas à le savoir.

Que l'idée soit ridicule, ce n'est pas grave quand c'est bien fait, vu que c'est un film d'animation, un divertissement et que cela serait l'histoire d'un escargot qui devient astronaute ou joueur NBA, peu importe, si c'est drôle. Malheureusement, après un début prometteur, on retombe dans le classicisme habituel, le pauvre petit escargot, seul contre tous, qui contre vents et marées (ou plutôt contre tomates trop mûres et ado psychopathe), va aller au bout de son rêve, aidé par de gentils humains pauvres mais qui seront récompensés d'avoir aidé un escargot, c'est bien naïf, bref je m'ennuie.

Ce qui sauve un peu ce film, c'est le casting voix, qui est devenu de plus en plus important que le scénario, avec Samuel L. Jackson, Luis Guzman, Paul Giamitti et Michael Pena, un maigre lot de consolation, avec quelques sourires puis c'est à peu près tout, Facilement oubliable et donc dispensable.