Un film intéressant a redécouvrir quelques années après sa sortie. Le temps passant, on oublierait presque à quel point c’est glauque. Notamment en grand écran, c’est fort dérangeant de voir ce que « Bob » fait/fait faire à Laura Palmer. D’autant que la réalisation, notamment dans certaines scènes (la boite de nuit, Bob qui fait l’amour à Laura, toute la scène finale), accentue totalement ce sentiment d’attraction/répulsion qu’éprouve Laura vis-à-vis de ses propres vices de sexe et de drogue. Entre la lumière, le jeu d’acteur, et le son très travaillé, on se croirait dans un épouvantable cauchemar en train de voir un être cher se fourvoyer terriblement.