Un fond supra classique, à la limite du jeu "écrivez la prochaine étape à la place des protagonistes principaux", sur une forme difficile, celle de ne filmer qu'un jour de l'année, le 15 juillet, entre 1989 et 2011.
Anne Hattaway est magnifique, son ami aussi. Elle est quand même conne, et lui aussi. Mais même si la fin s'étire, s'étiole peut-être, on les aime et on les suit. C'est comme ça. C'est aussi ça, la magie du cinéma : admettre que les erreurs des personnages et leurs côtés clichés puissent les rapprocher, d'abord d'eux même, ensuite de nous. Du banal, de l'humain, de l'amour, quoi.