Désir de mort
Après le viol de sa fille, devenue catatonique, et le meurtre de sa femme, un architecte, qui jusque là était plutôt bienveillant, devient violent et décide de nettoyer New York de sa pourriture...
Par
le 19 avr. 2014
34 j'aime
5
« Death Wish » est, dans sa première moitié, l’un des plus beaux films de propagande jamais produit ; propagande pour la détention d’armes et pour la justice citoyenne, si vous n’aviez pas compris (au point qu’on pourrait soupçonner l’ATF de l’avoir subventionné).
Sans pour autant adhérer aux idées globalement répandues aux USA défendant l’usage d’armes à feu dans un souci de légitime défense, difficile d’ignorer la virtuosité de Mickael Winner pour ancrer un peu plus cette idée dans le crâne des derniers récalcitrants.
Le virage de Bronson vers la violence est en effet tellement bien amené, millimétré et justifié, presque didactique, que le film vaut rien que pour ça le coup d’œil : agression d’une rare violence et d’une humiliation infecte dans l’appartement, (re)découverte d’abord désintéressée des armes à feu, discours justificateur du détenteur d’armes, causerie de Bronson sur l’histoire des pionniers américains, plaisir manifeste devant son premier agresseur en déroute, arguments des pacifistes tournés en ridicule (son beau-fils qui prône la fuite, le passé d’objecteur de conscience de Bronson ringardisé, y compris par la police.)
La seconde partie perd en revanche en intérêt. A part les témoignages des citoyens de New-York prônant à leur tour l’auto-défense, voire le pugilat, une fois de plus parfaitement construits dans leur volonté propagandiste, le film pêche en raison de l’enquête totalement insipide.
Sinon, avoir embauché un gars tout sec et carré pour incarner la fatalité face aux violences urbaines (faut voir comme il baisse la tête après s’être fait bousculer par deux gringalets) est un peu ridicule.
Pas un grand film mais une manifestation éclatante de savoir-faire.
Créée
le 13 oct. 2016
Critique lue 420 fois
2 j'aime
1 commentaire
D'autres avis sur Un justicier dans la ville
Après le viol de sa fille, devenue catatonique, et le meurtre de sa femme, un architecte, qui jusque là était plutôt bienveillant, devient violent et décide de nettoyer New York de sa pourriture...
Par
le 19 avr. 2014
34 j'aime
5
New-York, années 70, la ville est vérolée par la criminalité. Paul Kersey ( Karol Dionizy Buczynski alias Charles Bronson) est un architecte friqué, logé auprès de Madame dans un quartier huppé de la...
Par
le 24 juin 2013
21 j'aime
13
Drôle de film quand même que ce pavé dans la mare jeté au beau milieu des années 70. À la fois pamphlet rentre-dedans pour dénoncer une société gangrénée par la violence, peinture acerbe d’une ville...
Par
le 20 nov. 2021
17 j'aime
5
Du même critique
SPOILERS à suivre. Du giallo, dit-on, et culte à bien y regarder la note plus qu’honnête que le film se tape sur SC. Exactement ce que je voulais voir. Mais franchement, à part les extérieurs...
Par
le 10 oct. 2016
4 j'aime
2
Des SPOILERS se sont enchainés à cette critique. Alicia Huberman (Ingrid Bergman, lumineuse, fragile et irrésistible à la fois), fille d’un espion allemand condamné à 20 ans de réclusion par la...
Par
le 11 oct. 2016
3 j'aime
Bon. Série arrêtée au terme du 5ème épisode de la saison 4. J'ai regardé les deux premières saisons, conscient d'après les différentes critiques, de leur faiblesse, me disant qu'il s'agissait surtout...
Par
le 24 mai 2017
3 j'aime
5