Killing Is My Business...and Business Is Good

New-York, années 70, la ville est vérolée par la criminalité. Paul Kersey ( Karol Dionizy Buczynski alias Charles Bronson) est un architecte friqué, logé auprès de Madame dans un quartier huppé de la Grosse Pomme.
Sa petite vie pépère explose lorsque sa dulcinée se fait mortellement savater à domicile par un groupe de trois lascars mené par un juvénile Jeff Goldblum. Cette bande d'excités pas franchement flippante en profite pour peloter énergiquement la fille de Kersey et lui tagger le cul à l'aide d'une bombe de peinture rouge.
La môme ne se remettera jamais de cette expérience traumatisante la plongeant dans une pitoyable déchéance psychologique et physique. Son père ainsi que son mari l'abandonneront dans un triste chenil religieux pour humains.
A en juger par le jeu amorphe de Bronson frôlant la paralysie faciale, de tels drames lui en chatouillent une sans faire vibrer l'autre ! Pourtant du jour au lendemain, il s'improvise justicier et dessoude toute la racaille guignolesque qui lui cherche des embrouilles. Il en flinguera froidement une dizaine tout en respectant une équité raciale qui met à mal la réputation de raciste qui lui fut collée à tort sur le dos.

Vu à un âge auquel les mômes d'aujourd'hui se gavent aisément de gonzo abjectes, de vidéos d'exécutions ou de Luka Rocco Magnotta, j'avais conservé le souvenir d'un film violent et dérangeant, principalement à cause de la scène du meurtre et du viol (qui n'en est pas un).
"Death Wish" a quasiment autant de bouteille que moi mais j'espère être moins éventé que lui.