J'ai adoré le thème du film et l'ambiance qui se dégage. Mais je le trouve plutôt raté parce qu'il n'est pas parvenu à m'embarquer sur les terres de la mélancolie, du voyage, d'aventures que l'on ne peut malheureusement vivre que via l'alcool, de la vie trop petite pour certain être. Tout cela je l'ai à peine entrevu. Les acteurs surjouent. Les textes ne sont pas très bons sauf par moment. On survole à peine les sujets que j'évoque.
Peut être est-ce dû à l'époque ? En tout cas j'en ressors frustré parce que j'ai (seulement) entrevu une belle aventure.
Un singe en hiver parle d’alcool bien sur, mais pas de cet alcool du quotidien, de l’ordinaire, de cet alcool petit et mesquin que les piliers de comptoirs et les bois sans soif s’ingurgitent sans passion, comme pour attendre que ça passe . Un singe en hiver parle de la biture, de la cuite, et de ceux qui l’utilisent pour partir en voyage, pour exploser en millier de couleurs bigarrées, et sortir d’eux même comme une expérience mystique , comme un rituel chamanique, comme une manière de se révolter, de dire merde à la connerie ambiante des gens trop petits pour vivre une aventure, et bien sur d’oublier ses peines.
Samu-L (sur sens critique)
Tout est dit dans ce très joli passage