Une belle fille comme moi est dominé par l’abattage sensationnel de Bernadette Lafont, en ingénue perverse qui fait danser les hommes sur son petit doigt (tous plus infantiles, libidineux et stupides les uns que les autres), et manipule au passage un sociologue naïf convaincu, le malheureux, de son innocence. Cette pochade gouailleuse qui tourne le romantisme en dérision tambour battant, ne recule pas devant l’énormité. André Dussolier fait des débuts prometteurs, tandis que Charles Denner est formidable en dératiseur puritain.
Certes ce n'est pas le meilleur Truffaut mais devant l'abattage de B.Lafond, on ne peut qu'être clément