Même actrice principale, même personnage (un poil plus pervers), une belle fille comme moi n'est rien d'autre qu'une resucée de la fiancée du pirate. En moins malin, car Truffaut ne montre que deux types de femme, à savoir la maman (la secrétaire) et la putain (la prisonnière).
Sans passer un mauvais moment, j'ai été assez effaré par la naïveté du message "les filles, libérez-vous de l'emprise masculine quelle que soit sa forme (physique, sexuelle, intellectuelle, religieuse, artistique...)".
Comme toujours avec Truffaut, la direction d'acteur est excellente. Bernadette Lafont déborde de naturel et Dussollier campe un parfait étudiant bourgeois et coincé. Très belle galerie de seconds rôles.
LA FIN, RACONTÉE POUR BRILLER EN SOCIÉTÉ / EMMERDER VOTRE VOISIN / S'EN SOUVENIR :
Pas de bol pour Dussollier, qui fait tout pour libérer Bernadette et finit dindon de la farce après qu'elle lui ait fait porter le chapeau pour le meurtre de son mari. Au gnouf, le Dédé !