Hollywood bavard
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Exploration des rapports père/fils et sur la fin, retour rapide même sur le mythe de Caïn et Abel.
C'est sans doute pour cela que Along the Great Divide appartient à ce que certains ont appelé les westerns freudiens de Walsh. Mais c'est surtout parce qu'il est habité par ce que ces rapports mettent en mouvement à l'intérieur de tout un chacun lorsqu'ils ne sont pas bien accordés et qu'ils sont nourris par la haine, le remords ou tout autre sentiment destructeur.
Comme dans cette merveille de divertissement "Les Aventures du Capitaine Wyatt" qui date de la même année... une petite troupe de gens se trouvent obligés pour fuir des sauvages (là des indiens, ici des lyncheurs fous) d'emprunter une nature pour le moins hostile (là les marais purulents de crocodiles, ici le désert suspendu au vol des vautours).
Il y a toujours une femme, ici Virginya Mayo (voir le chef d'œuvre "Colorado Territory") et des rapports de force bien écrits et que Walsh sait dessiner avec un regard, une langue tirée, sait tendre avec une chanson ad nauseam et sait retourner avec un frémissement de l'âme portée à incandescence par le désert.
Créée
le 4 oct. 2015
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