Égal à Piège de Cristal, rien de moins...

Une Journée en Enfer, voici le titre français du 3e volet des aventures de John McClane, intitulé Die Hard with a Vengeance en vo ; celui-ci, tout en marquant le retour à la réalisation de John McTiernan, le créateur de la franchise, fut tout bonnement le plus grand succès de 1995 au box-office mondial.

Un autre chiffre laisse pantois, à savoir ses 90 millions de dollars de budget, brillamment illustré dès son introduction, au travers d’une explosion pour le moins impressionnante ; on comprend donc aussitôt que ce Die Hard ci ne va pas faire dans la dentelle, tout en affichant des effets spéciaux ayant résisté aux affres du temps.

En guise de préambule, on note qu’Une Journée en Enfer poursuit dans la même veine que le second opus, et ce en terme d’intrigue et de lieu de l’action ; sauf qu’ici, ceux-ci sont encore plus captivant que dans 58 minutes pour vivre, le scénario jouant de très bons rebondissements, tout en baladant notre bon vieux John McClane aux 4 coins de New-York.

Le long-métrage est d’ailleurs long, mais on ne peut plus correctement meublé, aussi l’ensemble se veut attrayant, sans ennuie ; de même, on suit un Bruce Willis cette fois-ci en duo, l’emblématique Samuel L. Jackson l’accompagnant dans son dangereux périple.

Un regain d’humour savoureux se fait également présent, aussi on ne peut qu’être emballé devant une telle paire d’acteurs, leurs protagonistes menant avec brio ce film d’action ô combien satisfaisant.

Par ailleurs, on se trouve en présence d’un grand vilain éclipsant sans grande peine son prédécesseur, en la présence d’un maitre chanteur diabolique et inoubliable, le tout campé par un Jérémy Irons parfait ; voilà de quoi nous remémorer le cultissime Hans Gruber d’Alan Rickman en somme !

Aussi, si l’on excepte un final peut-être en deçà du long-métrage, celui-ci affiche dans sa globalité tous les ingrédients faisant au film policier une réussite ; personnages attachants, intrigue travaillée et scènes d’action entraînantes, le tout saupoudré d’un bon humour sont donc bien au rendez-vous.

Supérieur à 58 minutes pour vivre, et au moins aussi bon que Piège de Cristal, quoique qu’heureusement différent.