John Mc Tiernan reprend les commandes de la saga toujours avec son héros charismatique et drôle (Bruce Willis, toujours aussi impeccable) et prouve que c'est un touche-à-tout.
Il y a une différence de taille entre son premier Die Hard et celui-ci. Piège de cristal se situe intégralement au sein d'une tour de Los Angeles et la réussite du film tenait aux rythmes du montage et de la mise en scène qui faisaient du décor un personnage à part entière du film, une sorte d' "Alien" du film d'action.

Avec Une journée en enfer, le réalisateur détruit tous les codes qu'il avait lui-même établi quelques années plus tôt. C'est cette fois-ci dans les grands quartiers de New-York que se situe l'action, de part et d'autre de la ville. Et encore une fois John Mc Tiernan impose une réelle dynamique à sa mise en scène, n'hésitant à laisser des jump cut ou autres faux raccords. L'important est de bien s'approprier l'espace. Le résultat est canon, Une journée en enfer ne se regarde pas simplement, mais se vit littéralement.
C'est, à coup sur, l'un des films d'action les plus marquants d'Hollywood.
JimAriz
8
Écrit par

Créée

le 1 juil. 2013

Critique lue 234 fois

JimAriz

Écrit par

Critique lue 234 fois

D'autres avis sur Une journée en enfer

Une journée en enfer
zombiraptor
10

Sauvez Willis

C'est l'été, il fait chaud, on a envie de descendre quelques trafiquants de drogue. Manhattan se découpe sur les forges d'un lever de soleil encore ronronnant, dans les premières lueurs d’une journée...

le 13 févr. 2016

64 j'aime

35

Une journée en enfer
Sergent_Pepper
8

Mc T : masterclass aux boloss

McClane est de retour aux affaires, et il est toujours au plus bas. On va bien se marrer. Voilà l’exposition de Die Hard with a vengeance : sans ambages, sans fioritures, sur les chapeaux de roue,...

le 25 oct. 2015

62 j'aime

7

Une journée en enfer
Strangelove
9

Il y a 20 ans...

Il y a 20 ans, John McClane signait son retour. Dans la plus icônique des villes cinématographiques, la grosse pomme, the City Dat Naiveur Sliip, la belle et grande New York City. Il y a 20 ans, on...

le 24 mai 2015

62 j'aime

9

Du même critique

Cannibal Holocaust
JimAriz
2

Une horreur sans nom

Cannibal Holocaust est très vite devenu archi-culte grâce aux nombreux scandales qu'il a suscité. Interdit aux moins de 16 ans dans sa version censuré. Accusé d'avoir réalisé un snuff-movie, le...

le 6 nov. 2011

19 j'aime

8

Restless
JimAriz
8

Une douceur...

Ah ! Le cinéma de Gus Van Sant, ces images, ces musiques qui bercent ces adolescents en marge de la société... C'est cette fois-ci traité avec beaucoup de légèreté malgré l'image de la mort ambiante...

le 24 sept. 2011

18 j'aime

La Mouette
JimAriz
9

Critique de La Mouette par JimAriz

"Je suis une mouette" s'écrit Nina en toute fin de pièce. En effet, elle et tous les autres personnages de cette pièces incroyable de Tchekhov, ne sont rien d'autres que des mouettes. Des oiseaux...

le 5 avr. 2013

14 j'aime

2