Savamment déjanté, Une Nuit en enfer cumule les genres avec brio...

Voilà une agréable surprise que ce long-métrage de Robert Rodriguez, intitulé Une nuit en enfer.

En effet ce film se révèle être un divertissement totalement réussi de par son aspect déjanté et fou furieux, ainsi que grâce à de nombreux points tels que son casting, qui affiche en tête de file un duo pour le moins sympathique : George Clooney et Quentin Tarantino.

Ces-derniers fournissent alors des interprétations en totale adéquation avec l’esprit et l’ambiance folle du film, notamment Tarantino dans son rôle de tueur pour le moins… dérangé.

Par ailleurs il est à noter que Une nuit en enfer se regarde tel un film en deux parties, avec en premier lieu un déroulement à la road-movie, suivant la cavale des deux frangins vers le Mexique ; et on peut alors soulever le fait que cette partie respire l’empreinte de Tarantino, également scénariste, surtout au cours de scènes nerveuses de fusillade et de dialogues… tarantinesque (dira-t-on).

Enfin voici la seconde partie, qui entre dans le vif du sujet avec l’implication tant attendue des vampires ; je peux ajouter alors que la construction de l’intrigue et le déroulement de l’histoire m’ont un peu surpris, avec en ce sens des événements auxquels je n’aurai pas pensé assister aussi tôt au cours du film…

Pour finir sur quelques derniers points, on peut rappeler que : cette partie atteint des sommet en terme de massacres, avec une effusion d’hémoglobine jouissive, et complètement burlesque, aspect d’ailleurs accru par des effets spéciaux aujourd’hui plutôt datés et qui nous font au final plus rire que s’angoisser…

Ainsi pour conclure il se trouve que Une nuit en enfer vaut plus qu’un simple coup d’œil, de par sa nature totalement barge, non avare en scènes où le sang coule à flot et où l'on se prend sans cesse à sourire, voire à rire !